Communiqué de presse 18/07/2016

D’ici un an, tous les Conseils d’Administration des grandes entreprises de Belgique devront être composés d’au moins 30 % de femmes. Mais les résultats de la Belgique sont nettement moins bons que ceux de pays tels que l’Islande et même la Jamaïque. Qu’ont-ils à nous apprendre ? Comment PageGroup compte s’y prendre ? Explications.

Chaque année, le magazine Trends (Tendances) décerne un prix au Manager belge de l’année. Combien de femmes l’ont-elles remporté depuis sa première remise, en 1985 ? Elles ne sont que deux. Et l’une d’entre elles, Rose Claeys, a dû partager le prix avec son beau-frère. Ces mauvais chiffres sont-ils surprenants ? Pas vraiment, si l’on tient compte du faible pourcentage de femmes occupant les plus hauts postes de direction. Selon la dernière étude réalisée par PageGroup, 9 CEO sur 10 sont des hommes.

Selon la dernière étude réalisée par PageGroup, 9 CEO sur 10 sont des hommes.
Thibaud Ades, Managing Director de PageGroup, s’exprime volontiers sur le sujet de la parité des femmes. Il nous confirme que : « En interne, 60% des employés de Page Belgique sont des femmes, 50% de nos Managers sont des femmes mais 100% de nos Directeurs sont des hommes ! ». Ainsi, l’objectif de PageGroup pour les prochaines années est de diversifier ses directeurs en augmentant le nombre de femmes à ce type de poste. Il y a cinq ans déjà, le gouvernement belge avait promulgué une loi sur les quotas stipulant qu’à l’horizon 2017, au moins un tiers de l’ensemble des membres des Conseils d’administration des grandes entreprises devrait être composé de femmes. Les entreprises de plus petite taille, quant à elles, disposent de deux années supplémentaires pour atteindre cet objectif. Mais à un an du premier délai, il reste beaucoup de travail à faire alors que nous avons découvert que 70% des entreprises ne disposent pas de quotas pour les femmes dans des postes de direction !

Certains pays sont des exemples...

Selon le Forum économique mondial, l’Islandepourrait bien être le premier pays au monde à éliminer les disparités entre les hommes et les femmes dans un avenir proche : 88 % du chantier est déjà réalisé. Ce pays dispose non seulement d’un nombre important de femmes siégeant dans les Conseils d’administration (44 %), mais l’État a également été dirigé par une femme au cours de 20 des 50 dernières années et près de la moitié des ministres et des députés sont des femmes. L’Islande dispose d’une très petite économie où les talents et le capital humain se caractérisent par leur rareté. Pour ne pas passer à côté de ces talents, il faut donc s’assurer qu’à la fois les hommes et les femmes soient capables de concilier leur travail et leur famille ainsi que leurs obligations sociales.

Sur le plan de l’égalité entre les hommes et les femmes, la Jamaïque se classe 65e sur 145 pays selon l’indice sur l’inégalité entre les sexes du Forum économique mondial. Selon la dernière enquête de l’Organisation internationale du travail (OIT), plus de 59,3 % de l’ensemble des postes de direction sont occupés par des femmes en Jamaïque. Les femmes jamaïcaines sont les principaux gagne-pain de leur famille ; elles sont généralement mieux formées : 40 % des femmes sont diplômées de l’enseignement supérieur, tandis que seuls 18 % des hommes ont fréquenté l’université.

Enfin, bien que la République dominicaine soit encore très traditionnelle à de nombreux égards (les hommes ne s’acquittent d’aucune tâche ménagère, par exemple), les femmes sont très impliquées dans le monde des affaires. Le pays occupe même le premier rang du classement mondial de l’Organisation internationale du travail en ce qui concerne le pourcentage de cadres supérieurs de sexe féminin (55,8%). Le pays connaît l’une des économies les plus dynamiques d’Amérique centrale et des Caraïbes. Un des secteurs les plus importants est celui du tourisme qui emploie beaucoup de femmes. En outre, les femmes dominicaines, à l’instar de leurs homologues jamaïcaines, sont souvent mieux formées que les hommes.

Quels enseignements la Belgique peut-elle tirer de ces exemples ? La Belgique lève certains obstacles tels que le prix des services de garde d’enfants, elle devrait être capable de se hisser parmi les cinq premières places de l’indice sur l’inégalité entre les sexes. Qu’attendons-nous ?...

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Cordialement,
Muriel GILBERT 
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